Derrièrel’expression générique de « plateforme de mise en relation » se cache une vaste réalité, aujourd’hui incontournable dans l’économie du web, fondée sur différents modèles d’affaires, et qui touche de plus en plus de secteurs autrefois peu digitalisés. Des secteurs autrefois peu digitalisés, touchés par la mise en relation
la mise en relation de plusieurs parties en vue de la vente d'un bien, de la fourniture d'un service ou de l'échange ou du partage d'un contenu, d'un bien ou d'un service" (par exemple, les places de marché aussi appelées marketplaces, les plateformes dédiées à l'économie collaborative, les réseaux sociaux, etc.) .
Généralementles plateformes de mise en relation proposent 2 types de profils distincts : L’utilisateur souhaitant proposer un service (côté offre). L’utilisateur souhaitant répondre à ce service (côté demande). Il est important d’aller ensuite plus loin que ça, en définissant des personas précis.
Laplateforme Artiweb est un outil de mise en relation entre des particuliers, Un contact reçu est envoyé à un seul artisan contrairement aux plateformes de mise en relation classiques. Vous bénéficiez de divers avantages avec une formule attractive dont l’objectif est de mutualiser les investissements pour donner de la visibilité à la plateforme. Plus d'informations. Les
Plateformede mise en relation : une obligation de verdissement. Le 25 avril 2022. Pour justifier du respect de leurs obligations de verdissement, les plateformes de mise en relation faisant appel à des travailleurs indépendants pour livrer des marchandises avec un véhicule (motorisé ou non) à 2 ou 3 roues doivent transmettre certaines
Laplateforme de mise en relation accroît la visibilité et permet d’atteindre plus facilement la clientèle visée. Cette solution fournit des contacts sans sortir de chez soi et supprime la phase de démarchage. Mais cela ne fait pas tout. Une fois les coordonnées obtenues les talents de négociateur du commercial doivent faire la
. Mise en relation électronique employeur / salarié Certaines plateformes de mise en relation électronique entre salariés et employeurs brouillent les frontières simples sites d’annonces d’emploi ? Sites de placement de main d’œuvre ? Agences d’intérim ? Prestataires techniques ? La légalité de l’une de ces plateformes mettant en relation des employés extra en restauration à de potentiels employeurs, a été entérinée par les juges. Affaire Brigad La société Brigad, exerce bien une activité de programmation informatique et particulièrement d’exploitation d’un site internet et n’est pas juridiquement qualifiable d’agence d’intérim. L’activité de la société consiste i à identifier des profils d’indépendants inscrits gratuitement sur cette plate-forme sous réserve de justifier de leur expérience dans le domaine de l’hôtellerie et de leur immatriculation au Registre du commerce et des sociétés ; ii à les mettre en relation avec les entreprises du secteur ayant publié une annonce correspondant à leurs besoins de services occasionnels d’un professionnel. Au vu des pièces produites, elle n’intervient manifestement pas dans ce choix et, à l’évidence, ne rémunère pas les indépendants. L’exercice illégal de la profession réglementée d’entreprise de travail temporaire, de contournement frauduleux du régime des micro-entrepreneurs, de marchandage, de prêt illicite de main d’oeuvre, constitutifs d’un trouble manifestement illicite et d’un dommage imminent par leur réitération, reposent sur le présupposé que les travailleurs indépendants inscrits sur la plate-forme litigieuse seraient en réalité des salariés. Or, les extra qui font appel à la plateforme sont tous des indépendants. Mise en cause d’un modèle économique C’était le modèle économique en soi de la plateforme numérique qui était contesté. Or, ce modèle a été validé par la loi il a été créé un nouveau titre, aux articles L7341-1 et suivants du code du travail loi du 8 août 2016 relatif à la responsabilité sociale des plateformes de mise en relation par voie électronique. Ce titre est applicable aux travailleurs indépendants recourant, pour l’exercice de leur activité professionnelle, à une ou plusieurs plateformes de mise en relation par voie électronique définies à l’article 242 bis du code général des impôts et prévoyant les conditions d’exercice de cette responsabilité sociale. De plus, en vertu de l’article L. 8221-6 du code du travail, les travailleurs indépendants sont présumés ne pas être liés avec le donneur d’ordre par un contrat de travail dans l’exécution de l’activité donnant lieu à immatriculation au Registre du commerce et des sociétés. L’existence d’un tel contrat peut néanmoins être établie lorsque ces personnes fournissent, directement ou par une personne interposée, des prestations à un donneur d’ordre dans des conditions qui les placent dans un lien de subordination juridique permanente à l’égard de celui-ci. Conditions du trouble manifestement illicite Le trouble manifestement illicite aux agences autorisées d’intérim n’a pas été retenu. Pour rappel, en vertu de l’article 873 alinéa 1er du code de procédure civile, le président du tribunal de commerce peut toujours, dans les limites de la compétence de ce tribunal, et même en présence d’une contestation sérieuse, prescrire les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent soit pour prévenir un dommage imminent soit pour faire cesser un trouble manifestement illicite. Le trouble manifestement illicite désigne toute perturbation résultant d’un fait matériel ou juridique qui, directement ou non, constitue une violation évidente de la règle de droit et le dommage imminent s’entend de celui qui n’est pas encore réalisé mais qui se produira sûrement si la situation dénoncée perdure. [toggles class=”yourcustomclass”] Vous disposez d’un modèle de document juridique sur cette thématique ? Besoin d’un modèle ? Complétez vos revenus en le vendant sur la 1ère plateforme de France en modèles de contrats professionnels Référencez votre profil sur la 1ère plateforme de mise en relation gratuite Avocats / Clients Posez une Question Juridique sur cette thématique, la rédaction ou un abonné vous apportera une réponse en moins de 48h. Surveillez et analysez la réputation d’une Marque la vôtre ou celle d’un concurrent, d’une Personne publique homme politique, acteur, sportif … sur tous les réseaux sociaux Twitter, Facebook …. Testez gratuitement notre plateforme de Surveillance de Marque et de Réputation numérique. Paramétrez une alerte de Jurisprudence sur ce thème pour être informé par email lorsqu’une décision est rendue sur ce thème [/toggles]
Par Paul BENELLI et Julie SOUSSAN Cliquez ici pour l'article mis à jour en 2022 Ces dernières années, le développement des marketplaces n’a cessé de croître. Selon la Fédération E-Commerce et Vente A Distance FEVAD, en 2019, parmi les entreprises de 10 personnes ou plus qui vendent en ligne, 38% vendent sur les places de marché. Ce taux monte à 47% pour les entreprises de 10 à 19 personnes. Cet accroissement, et les pratiques commerciales illicites » qui sont apparues, ont poussé le législateur et les autorités de contrôle à démultiplier les réglementations applicables à ces plateformes en ligne » Définition issue de la Loi pour une République Numérique d’Octobre 2016, reprise à l’article du Code de la Consommation. L’année 2019 a de nouveau été marquée par de nombreuses évolutions impactant les Plateformes et autres marketplaces. Ainsi tout opérateur ou tout porteur de projet doit désormais nécessairement s’intéresser au cadre juridique applicable pour ne pas risquer de mettre à mal son modèle économique. Vous souhaitez connaître le cadre juridique existant applicable aux plateformes en ligne En 2020, les Opérateurs de Plateforme devront particulièrement prêter attention aux éléments suivants Face aux nombreuses dérives constatées, la réglementation fiscale des plateformes en ligne a été largement renforcée, rendant l’opérateur toujours plus responsable des éventuels manquements de ses marchands ; Les opérateurs de plateformes liées au transport et à la mobilité VTC, stationnement, free floating, fret, transport, etc. seront confrontés au fait que la Loi d’Orientation des Mobilités LOM a été définitivement adoptée et encadre désormais ces activités ; L’Union Européenne est venue encadrer l’activité des opérateurs de plateformes BtoC, grâce au règlement P2B » qui régit notamment les relations contractuelles entre l’opérateur et les marchands référencés ; Côté sécurité des paiements, tout opérateur devra être attentif au fait que l’authentification forte des transactions va devenir prochainement obligatoire ; Les contrôles de la DGCCRF augmentent face aux très nombreuses pratiques déloyales constatées ; Enfin, de nombreux jugements sont actuellement rendus dans des litiges concernant des places de marché, ce qui permet d’affiner sa stratégie commerciale et d’anticiper d’éventuelles sanctions. 1. Les opérateurs de plateformes auront désormais à leur charge des obligations fiscales renforcées C’est le changement majeur, initié depuis l’année 2016 et l’entrée en vigueur de la Loi pour une République Numérique. L’année 2020 sera marquée par une nette accentuation des obligations fiscales à la charge des opérateurs de plateformes en ligne. Le dispositif, basé principalement sur les articles 242 bis, 256 et 283 du CGI, prévoit désormais les obligations suivantes L’Opérateur de Plateforme mettant en relation à distance, par voie électronique, des personnes notamment en vue de la fourniture d’un service, est tenu d’adresser par voie électronique - Aux vendeurs, prestataires ou parties à l’échange un document mentionnant notamment le nombre et le montant total brut des transactions réalisées par l'utilisateur au cours de l'année civile précédente ;- à l’administration fiscale, au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle au titre de laquelle les informations sont données, un document récapitulant notamment le nombre et le montant total brut des transactions réalisées par l’utilisateur au cours de l’année civile précédente. Par exception, l'opérateur de plateforme est dispensé de cette obligation lorsque - Le total des montants perçus par un même utilisateur n’excède pas euros ;- Le nombre de transactions réalisées dans l’année est inférieur à 20 Article 23 L undecies du CGI. -> ATTENTION Ces premières obligations ne devront pas être prises à la légère puisque l’opérateur de plateforme qui ne remplirait pas ses obligations déclaratives s’expose à une amende de 5% des sommes non déclarées ! L’opérateur devra transmettre à chaque transaction une information sur les obligations fiscales et sociales des utilisateurs, sous peine d’une amende forfaitaire qui a été portée en 2020 à euros en lieu et place des euros prévus précédemment. L’Opérateur devra également renvoyer vers les sites des administrations compétentes. Par ailleurs, en matière de déclaration et de paiement de la TVA, le dispositif actuel a été renforcé afin notamment de préciser l’assujettissement des vendeurs se considérant, à tort, comme exonérés de son paiement voir notre article sur le sujet. En ce qui concerne toutes les opérations intervenues après le 1er janvier 2021 toute personne qui facilitera, par l’utilisation d’une interface électronique, des ventes à distance ou la livraison de biens importés d’une valeur inférieure à 150 euros sera expressément assujettie à la TVA, ce qui inclut toute place de marché, plateforme, portail ou un dispositif similaire ». Les opérateurs de plateformes en ligne qui dépassent un seuil de connexions de 5 millions de visiteurs uniques par mois - devront prendre des mesures et s’en justifier à l’Administration fiscale quand cette dernière leur signalera qu’un de leur utilisateur est soupçonné de se soustraire à ses obligations relatives à la TVA ;- devront à la demande de l’administration fiscale, à l’issue d’un délai d’un mois et si les présomptions persistent, prendre des mesures complémentaires ou à défaut exclure de la plateforme le marchand ou prestataire référencé ;- seront tenus solidairement responsables, avec le marchand / prestataire fautif du paiement des sommes dues au titre de la TVA s’ils n’ont pas respecté les mesures imposées par l’ processus s’appliquera également à l’égard des opérateurs de plateformes en ligne référençant des vendeurs qui se soustraient aux obligations liées à la TVA, dans le cadre de l’importation de biens. Par conséquent, tout opérateur de plateforme devra, pour 2020 étudier son éventuel assujettissement à l’ensemble de ces obligations au regard de son activité et de son modèle ; configurer sa plateforme pour être en mesure de - Collecter les informations économiques exigées de lui par l’administration fiscale ;- Communiquer à l’administration fiscale les données obligatoires concernant les transactions réalisées par son intermédiaire ; modifier ses contrats afin d’y prévoir ses obligations en matière fiscale. 2. L’adoption de la loi d'orientation des mobilités LOM va impacter l'ensemble des plateformes liées à la mobilité La loi d’orientation des mobilités la LOM » est entrée en vigueur le 24 décembre 2019 suite à la censure de certains de ses articles par le Conseil constitutionnel. Ce texte a vocation à réformer en profondeur de nombreux aspects du transport services de mobilités, VTC, covoiturage, autopartage, trottinettes, voitures autonomes, données de transport etc. L’objectif de cette réforme est de concilier l’amélioration des déplacements au quotidien avec l’enjeu de protection de l’environnement. Les principales mesures de la LOM sont les suivantes Mise en place d’Autorités organisatrices de la mobilité AOM l’ensemble du territoire sera couvert par ces AOM. Elles auront pour mission de coordonner les modes de déplacement. Chaque agglomération devra se doter d’applications permettant de se renseigner sur les offres de transports en commun et d’acheter son titre de transport, de réserver des VTC, ou des services de covoiturage ou d’autopartage, ou enfin de trouver des places de stationnement ... Encadrement des services de free-floating Les services de free-floating étaient jusqu’à présent peu encadrés. Désormais, un régime juridique sera prévu pour les opérateurs de services de partage de véhicules mis à disposition sur la voie publique sans station d’attache. Les collectivités publiques pourront limiter le nombre d’engins déployés et même refuser tout service de free-floating sur leur territoire si elles le souhaitent. Ouverture des données de transport la LOM transpose en droit français la directive européenne imposant l’ouverture des données des services de transport, qu’il s’agisse d’informations statiques ou dynamiques. Les VTC et les services de covoiturage ne sont pas concernés par cette mesure, en raison du fait qu’ils n’ont pas d’horaires ou de prix fixes à afficher. Toutefois, la plupart des services de mobilité sont concernés, y compris les acteurs du stationnement. VTC les opérateurs de plateformes de VTC devront désormais se doter d’une charte pour assurer les chauffeurs VTC de leur droit à la déconnexion ; de l’affichage à l’avance du prix d’une course et de leur droit de refuser une course si son prix est trop bas. Bien que non-obligatoire, la plupart des Plateformes VTC se sont engagées à appliquer cette charte. Consécration du cotransportage » L’article 40 de la LOM consacre l’activité de cotransportage définie comme l'utilisation en commun, à titre privé, d'un véhicule terrestre à moteur effectuée à titre non onéreux, excepté le partage des frais, pour transporter des colis dans le cadre d'un déplacement qu'un conducteur effectue pour son propre compte. ». La loi précise expressément que cette activité ne peut pas être considérée comme une activité de transport de marchandises à titre onéreux. Un arrêté devrait néanmoins fixer le seuil au-delà duquel les contributions financières reçues pourraient permettre de qualifier un cotransporteur » de professionnel du transport public routier de marchandises. Aide pour le covoiturage pour inciter les conducteurs à partager leur véhicule, la LOM prévoit la possibilité pour les AOM de subventionner les conducteurs sur un voyage pour lequel ils n’ont trouvé aucun passager. Par ailleurs, les voyages réalisés en covoiturage pourront également être subventionnés à raison de deux trajets par jour. En conclusion, tout opérateur de plateforme liée à la mobilité ou tout porteur de projet devra étudier l’impact de la LOM sur son activité, notamment dans l’hypothèse où celle-ci exigerait de lui la mise en place de chartes ou d’un portail permettant la communication de données pouvant être concernées par l’open data ». 3. L'Union Européenne publie le règlement P2B » destiné à réglementer les moteurs de recherche ainsi que les plateformes numériques Le règlement européen dit P2B » pour Platform to Business » a été adopté par le Parlement et le Conseil Européen et entrera en application à partir du 12 juillet 2020. Ce Règlement a vocation à instaurer un environnement économique transparent et prévisible pour les professionnels qui utilisent les services d’intermédiation en ligne pour la vente de leurs biens ou services. Il vient notamment encadrer les dispositions des contrats entre opérateurs de plateformes et les marchands qu’ils référencent. Quatre principaux objectifs sont poursuivis par ce règlement pour le détail des dispositions, voir notre article Encadrer les relations contractuelles entre le fournisseur du service d’intermédiation et les entreprises utilisatrices de ses services ; Renforcer les obligations de loyauté des fournisseurs de services d’intermédiation ; Imposer une transparence relative au fonctionnement de leurs services / plateformes ; Améliorer les procédures de règlement des différends entre les fournisseurs de services d’intermédiation et les professionnels utilisant leurs services les marchands/prestataires référencés. Dès 2020, les opérateurs de Plateformes devront donc veiller à revoir les contrats encadrant leurs relations avec les professionnels commercialisant leurs produits ou services via leur plateforme pour s’assurer de leur conformité au règlement européen P2B ». 4. Mise en place de l’authentification forte des transactions à distance La mise en place de l’authentification forte des paiements, ou Strong Customer Authentification SCA » en anglais, qui était initialement prévue pour le 14 septembre 2019, a finalement été repoussée au mois de mars 2021. L’année 2020 devra donc être consacrée à la mise en place d’un système d’authentification reposant sur l’utilisation d’au moins deux éléments appartenant aux catégories suivantes Connaissance quelque chose que seul l’utilisateur connaît mot de passe, question secrète, code secret, code PIN, numéro d’authentification etc. ; Possession quelque chose que seul l’utilisateur possède téléphone mobile, appareil connecté, carte à puce, jeton d’authentification, etc. ; Inhérence quelque chose qui compose ou définit l’utilisateur empreinte digitale, reconnaissance faciale, reconnaissance vocale etc.. Pour se conformer à ces nouvelles obligations qui pourront impacter les transactions opérées via la plateforme et donc, in fine, le flux d’affaires de la plateforme, les opérateurs devront rester attentifs aux évolutions réglementaires en la matière. 5. En 2020, les contrôles de la DGCCRF devraient se multiplier et les sanctions se durcir La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes DGCCRF a pour mission principale d’assurer la protection économique des consommateurs. A ce titre, elle mène des contrôles pour vérifier la bonne application de la réglementation et la loyauté des pratiques commerciales, comme elle a pu le faire en fin d’année 2019 sur les plateformes de vente de produits cosmétiques et de jouets. Pour l’exercice de cette mission, la DGCCRF a procédé, en 2019, à de nombreux contrôles d’Opérateurs de Plateformes afin de mieux protéger les consommateurs. En 2019, la DGCCRF a notamment transmis à l’autorité judiciaire les conclusions de ses investigations concernant le site Il était reproché à l’entreprise d’avoir cherché à donner à ses clients l’illusion de faire une bonne affaire en mettant en place différentes stratégies frauduleuses visant à construire un prix de référence » fictif. D’autres Plateformes ont été contrôlées et se sont vues reprocher notamment l’absence d’espace dédié permettant aux professionnels proposant leurs produits ou services via une place de marché, de respecter leur obligation d’information précontractuelle concernant les contrats de vente conclus à distance. Par ailleurs, le 2 septembre 2019, le Tribunal de commerce de Paris saisi à la suite d’une enquête réalisée par la DGCCRF, a infligé une amende de 4 millions d’euros à Amazon en raison du déséquilibre significatif existant dans les relations contractuelles avec les tiers vendeurs. En effet, Amazon avait notamment la possibilité de modifier ses conditions commerciales de manière unilatérale et de fermer le compte d’un vendeur sans motif ni préavis. Il apparaît donc que l’année 2020 risque d’être marquée par des contrôles de la DGCCRF de plus en plus fréquents. Les opérateurs de plateformes en ligne devraient donc mener de manière préventive sur leurs plateformes des audits en prévision d’éventuels contrôles de la DGCCRF. En effet ces contrôles, au-delà des sanctions financières prévues, ont un effet particulièrement néfaste sur l’image des plateformes concernées comme on a pu le voir récemment suite aux sanctions prononcées à l’encontre de 19 sites e-commerce. 6. Les décisions de tribunaux concernant les plateformes se multiplient L’année 2019 a également été marquée par de nombreuses décisions rendues au sujet de l’activité des Plateformes en ligne. Concernant la responsabilité de l’opérateur liée aux transactions réalisées par son intermédiaire Le 28 juin 2019, le Tribunal de Grande Instance de Paris s’est positionné sur le point de savoir qui, du vendeur ou de l’opérateur de plateforme, serait considéré comme responsable juridiquement en cas de commercialisation d’un produit contrefaisant par l’intermédiaire d’une place de marché. En l’espèce la société Cdiscount avait été accusée de contrefaçon par la société Jansport Apparel Corp JAC exploitante de la marque de sacs à dos Eastpak, au motif qu’elle avait commercialisé via sa marketplace des sacs manifestement contrefaisants en provenance de Chine. Après une étude du fonctionnement de la Plateforme, le Tribunal de Grande Instance de Paris a finalement considéré que Cdiscount se contentait, en tant qu’opérateur de plateforme en ligne, d’endosser un rôle de prestataire technique, automatique et passif et qu’à ce titre Cdiscount, en tant que simple hébergeur, ne devait pas être considérée comme responsable des produits contrefaisants commercialisés sur sa Plateforme. Cette décision va à l’encontre de celle rendue le 21 Novembre 2017 dans une affaire similaire opposant la marketplace Alibaba à la société LAFUMA, le TGI de Paris ayant considéré qu’Alibaba était, elle, éditeur et donc responsable compte tenu de son immixtion dans les transactions réalisées par son intermédiaire. L’année 2020 devrait donc être source de nouveaux arrêts, précisant les décisions de première instance des tribunaux de grande instance pour ainsi préciser la responsabilité des opérateurs de plateformes par rapport aux transactions réalisées par leur intermédiaire. Concernant le risque de requalification du contrat entre opérateur et prestataire de services indépendant en contrat de travail Tout opérateur de plateforme référençant des prestataires de services indépendants VTC, cosmétique, service à la personne, livraison devra rester particulièrement attentif à la fois au règlement européen P2B » et aux décisions des Conseils des Prud’hommes qui continuent, invariablement, à prononcer des requalifications du contrat entre opérateur et prestataire de services en contrat de travail voir notre article sur le sujet. Tout opérateur de plateforme dédiée à des prestations de services devra impérativement veiller à limiter le risque de requalification de ses contrats avec les prestataires indépendants en contrat de travail, une telle requalification pouvant avoir de graves conséquences financières et remettre à mal tout un modèle économique. *** Vous souhaitez vérifier que vous êtes conformes à ces dernières obligations ? Etre accompagné dans le cadre d’un projet ? Vous mettre en conformité ? Faire réaliser un audit ? Le cabinet HAAS Avocats, spécialisé dans l’économie numérique depuis plus 20 ans, est le seul cabinet à avoir dédié un département de son cabinet à l’accompagnement des projets de marketplaces et de plateformes collaboratives. Nous pouvons donc vous accompagner dans ces démarches. Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter le cabinet HAAS Avocats ici.
En plein boom, les plateformes dédiées à la mise en relation entre particuliers et professionnels du bâtiment connaissent un véritable essor. Les raisons de ce succès ? Ce grand marché virtuel permet aux artisans de répondre aux clients qui ont besoin de leurs services et de leurs compétences. Finie la prospection client qui coûte du temps et de l’énergie ! Les professionnels du bâtiment peuvent désormais trouver des chantiers chez les particuliers. Quels sont les différents avantages de ces sites ? Comment fonctionne concrètement une plateforme de mise en relation entre artisans et particuliers ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ces services et quel site web choisir pour trouver efficacement des chantiers. La plateforme d’artisans la solution pour trouver des chantiers À la recherche d’une solution efficace pour développer votre chiffre d’affaires sans avoir à recourir à une prospection fastidieuse ? Il est vrai que l’acquisition de clientèle est parfois un véritable casse-tête ! Si auparavant auto-entrepreneurs et dirigeants pouvaient se reposer uniquement sur le bouche-à -oreille et les annuaires professionnels, aujourd’hui cela n’est plus suffisant. Les attentes du client ont évolué notamment depuis qu’Internet offre un accès à de multiples informations. La plateforme d’artisans comble alors les nouvelles exigences des clients. Un service très pratique pour les particuliers qui cherchent un large choix de prestations Petits travaux, chantier de construction, travaux de rénovation, toiture une plateforme digitale rend accessible aux particuliers une gamme très étendue de prestations. Très pratique, ce large choix permet de confier la réalisation de ses travaux à un professionnel spécialiste dans le domaine concerné. En fonction du projet de rénovation formulé par le client, la plateforme oriente ainsi ce dernier vers un artisan partenaire dont les compétences, la géolocalisation et la disponibilité conviennent aux demandes de travaux. Un intermédiaire de confiance pour trouver des artisans sérieux et compétents Sérieux atout pour les clients, les plateformes d’artisans se portent souvent garant quant au professionnalisme et aux compétences des pros avec lesquels elles les mettent en relation. Inscription au répertoire des métiers, assurance décennale, qualifications, tout est à jour et généralement contrôlé. La sélection des artisans du bâtiment partenaires est faite sur la base de certifications mais également via le suivi de plusieurs chantiers. Cela permet à la fois aux prospects d’éviter les mauvaises surprises assez redoutées et, aux artisans de démontrer leur sérieux. Intermédiaire de qualité, les plateformes jouent donc un rôle de médiateur entre les entreprises du bâtiment et les particuliers en quête d’un artisan qualifié. Des chantiers gratuits et sans commission Vous n’avez souvent ni le temps ni les moyens de consacrer votre énergie à une prospection longue, entremêlée de plusieurs devis à faire tout en gérant vos chantiers. Vous pouvez alors chercher des clients potentiels et des travaux de construction en allant voir des plateformes d’artisans en ligne. Les différentes plateformes Il faut le savoir, toutes les plateformes n’ont pas exactement le même système de rémunération, ni la même offre. On distingue deux grands types de plateforme d’artisans Le service qui met en relation les clients avec les professionnels du bâtiment, Certaines plateformes proposent un abonnement mensuel ou une cotisation, à laquelle s’ajoute une somme forfaitaire ou une commission prélevée sur le chantier. Ces plateformes servent seulement d’intermédiaire entre particuliers et professionnels. Dans bien des cas le devis travaux proposé à l’artisan du bâtiment sera sous forme d’appel d’offres, et donc envoyé à un grand nombre de pro. Rendant plus complexe l’opportunité d’être sélectionné pour les projets de travaux. Souvent, le devis n’a pas été encore signé et c’est aux pros de savoir se démarquer. Le réseau d’artisans qui propose des chantiers sans commission, Dans ce cas, le devis est assuré et la relation client gérée par le réseau. Du début des travaux jusqu’à la fin de chantier, vous êtes alors accompagné par un conducteur travaux. Et ce, sans aucun engagement ni d’argent à débourser de la part de l’artisan. IZI by EDF la formule sans commission ni abonnement Dans le cas du Réseau IZI by EDF, les chantiers sont proposés aux professionnels avec une rémunération nette, le tout gratuitement, sans commission ni abonnement. Les comptes sont donc vite faits, l’artisan ne pouvant être en aucun cas surpris par une cotisation ou un prélèvement auquel il ne s’attendait pas. De plus, le paiement est effectué tous les 15 jours. Pour les professionnels du bâtiment, il est alors possible de développer leur chiffre d’affaires et se concentrer entièrement sur la réalisation de chantiers. Que vous soyez électricien, peintre en bâtiment, tout corps d’état ou encore plombier, vous pouvez rejoindre le Réseau IZI by EDF pour la réalisation de travaux en toute simplicité ! Pas de doute, compter uniquement sur le bouche à oreille pour trouver des chantiers n’est plus suffisant aujourd’hui. En s’appuyant sur des plateformes d’artisans qui ont un bon rayonnement et une excellente notoriété, les professionnels du bâtiment augmentent leur chance d’être mis en relation avec un maximum de clients. Vous pouvez faire appel à des plateformes qui vous mettront en relation avec des clients ou vous enverront des devis sous forme d’appels d’offres. Le Réseau IZI by EDF, quant à lui, vous permet de ne faire que votre métier en vous proposant gratuitement des chantiers sans commission. Plus de prospection ni de devis à réaliser pour un prospect seulement des chantiers à accepter. Inscrivez-vous !Et recevez nos dernières actualités par mail J’accepte de recevoir les actualités d’IZI by EDF. Toutes les données à caractère personnel sont collectées, traitées et conservées conformément à notre Politique de Confidentialité
Le terme b2b désigne toutes les activités commerciales existantes entre deux entreprises, et signifie business to business ». Il s’agit de tous les éléments mis en œuvre pour établir des relations entre ces deux sociétés, et permettre de faciliter les échanges de services, de produits, ou encore d’informations. Cette activité se traduit par la mise en place de partenariats privilégiés, puisqu’elle concerne un nombre limité d’acteurs, et doit faire davantage appel à la personnalisation des prestations et des produits. Qu’est qu’une plateforme de mise en relation b2b ? Une plateforme de mise en relation b2b a pour objectif de mettre en relation des entreprises avec des entreprises ou avec des particuliers afin qu’ils puissent trouver le produit ou le service dont ils ont besoin. L’utilisation est assez simple. Si vous proposez une offre, vous devez la publier sur la plateforme souhaitée pour qu’elle soit visible de vos futurs clients. Si vous recherchez une offre, vous allez pouvoir consulter celles présentes sur le web et les comparer entre elles services proposés, tarifs, avis sur le prestataire ... Les offres et les demandes sont publiées sur une plateforme, et va permettre de mettre en relation des personnes selon leur métiers, leurs secteurs d’activité, selon un sujet... Les plateformes de mise en relation b2b permettent de favoriser le co-working dans certaines branches et d'autres plateformes de mise en relation permettent de pouvoir trouver de nouveaux partenaires ou bien de trouver des sous-traitants dans un secteur d'activité. De plus, un tel type de plateforme propose des outils puissants et efficace pour gérer son activité, et attirer des prospects et des clients très rapidement. Par exemple, une jeune entreprise a la possibilité de trouver très vite des contrats et de nouveaux clients grâce aux plateformes de mise en relation, qui se développent de plus en plus avec les nouvelles technologies. Grâce à ces plateformes, beaucoup d’entreprises génèrent des relations, des rencontres, établissent des partenariats, se font de la publicité, offrent des prestations et gagnent des clients. C’est pour cette raison qu’il est très important pour une entreprise de posséder une plateforme de mise en relation b2b. Aujourd’hui, les plateformes de mises en relations b2b proposent des systèmes de mises en relations, basés sur des appels d’offres entre professionnels, des recherches de prestataires et d’entreprises, ou encore des demandes de devis. Concernant les modes de paiement d’une plateforme de mise en relation b2b, celui-ci diffère selon chacun, mais en général, elles offrent à leurs prestataires inscrits, la possibilité de répondre à des devis, à des appels d’offres sous formes de forfaits. Elles leur offrent aussi une certaine visibilité, ainsi d’obtenir un pourcentage sur le chiffre d’affaires, mais, les modes de paiement sont différents selon chacun. Les outils de ces plateformes de mises en relation b2b Les plateformes de mises en relation b2b comportent des messageries privées dans les espaces membres, des dashboards métiers afin de gérer au mieux les demandes de devis, ou encore les appels d’offres. Ils permettent aussi de gérer les notifications, les agendas interactifs pour faciliter les communications, les pages dédiées aux factures. Néanmoins, toutes ces fonctionnalités dépendent de certains paramètres, comme les cibles, le secteur, l’activité, l’offre et les attendus... Ces outils ne seront pas les mêmes selon chaque type de plateforme, puisqu’ils doivent correspondre aux besoins de chacun, aux différentes cibles et stratégies...
Au soutien des agricultrices et agriculteurs du territoire, la CCVG a conduit un travail de recensement des initiatives et plateformes numériques facilitant la mise en relation entre producteurs et consommateurs. Celles-ci peuvent offrir de nouveaux débouchés aux producteurs du territoire, et des solutions complémentaires d'approvisionnement aux habitants. En cette période de crise, la CCVG tente d’apporter un maximum de soutien aux agricultrices et agriculteurs de son territoire. Un appui qui prend différentes formes. Ces initiatives facilitent la mise en relation producteurs / consommateurs. Ainsi, elles présentent un intérêt pour les producteurs, qui peuvent y trouver de nouveaux débouchés commerciaux, et apportent aux consommateurs des solutions complémentaires pour se fournir en produits locaux et de saison. ACCÉDER au TABLEAU DE RECENSEMENT Les autres actions de la CCVG au soutien des agriculteurs Recensement des besoins et mise en relation avec les commerces alimentaires du territoire Parallèlement, la CCVG a pris contact avec les commerces alimentaires présents sur les 5 communes afin de recenser ceux susceptibles de mettre à la vente des productions locales. L’initiative a reçu un accueil positif. La liste des commerçants participants sera communiquée prochainement. Recensement des initiatives de vente directe ou en circuits courts des producteurs de la vallée du Garon RETROUVEZ NOS INFORMATIONS ICI Faciliter le recrutement de main d’œuvre Certains agriculteurs peuvent manquer de main d’oeuvre. Des citoyens souhaitent leur apporter leur aide. Des sites internet assurent la mise en relation En parallèle, la CCVG a mobilisé l’ensemble des acteurs locaux de l’emploi Passerelle pour l’emploi, Services Emploi des communes, Mission locale, Maison du Rhône… pour faciliter la mise en relation de l’offre et la demande locale de main d’oeuvre.
les plateformes de mise en relation